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Roadtrip USA : Badlands National Park

Roadtrip USA : Badlands National Park

Cet été, je suis parti en minivan aménagé sur les routes des États-Unis pour découvrir plusieurs parcs nationaux dans les montagnes Rocheuses.
En chemin, après de longues heures à traverser différents états, on arrive dans le Dakota du Sud où se trouve un parc national de petite envergure : Badlands National Park. Une pause bien méritée, mais surtout un émerveillement constant durant 2 jours.

 

Nous avions découvert des paysages de badlands en Alberta en 2021, mais ici c’est complètement démesuré. Si le territoire du parc national est assez peu étendu, l’impression qui perdure sur les différents belvédères est plutôt l’immensité.
Les monticules argileux, ces « mauvaises terres », s’exposent à perte de vue, nous rendant tout simplement minuscules dans le décor lorsque que l’on explore les points d’intérêts du parc national. 

 

Le dépaysement est total face à de telles perspectives, et d’autant plus pendant les précieuses heures dorées qui teintent à merveilles les douces nuances de cette terre ocre. À Big Badlands Overlook, le soleil dessine des ombres sur les hauteurs alors qu’il se couche dans les nuages bas, dans une lumière tamisée orangée envoûtante.
En côtoyant les cimes de ces buttes d’argiles dans la quiétude du petit matin, comme à White River Valley Overlook, tout est imprégné de magnifiques reflets aux couleurs chaudes, annonçant d’ailleurs la température caniculaire qui régnera durant la journée. 

 

On aimerait que ces heures dorées durent plus longtemps, puisque rapidement, le soleil devient écrasant. Même sous un ciel bleu, les paysages impressionnent. En randonnant directement au coeur des badlands, on a la sensation d’évoluer au milieu d’immenses châteaux de sable. On retrouve aussi de faux-airs du Moyen-Orient en côtoyant ces forteresses, comme sur le Notch Trail notamment.
Ailleurs, les monticules prennent une teinte différente, du jaune profond, avec aussi des étendues végétales d’un vert vif. Un ensemble plus saturé, surprenant contraste avec les couleurs pâles qui dominent habituellement ce type de paysage.

 

On a également eu la chance de pouvoir observer des antilopes américaines – pronghorn – ainsi que des mouflons canadiens – Bighorn sheep – évoluer dans ce territoire décidément captivant.
Captivant, puisque même si les altitudes sont dérisoires ici, les formes de ces sommets friables ont parfois des allures de pics acérés comme dans les Rocheuses, avec des cols, des crêtes, des vallées aussi.
Comme quoi, même dans les prairies, le monde de la montagne s’expose discrètement. C’est sans doute pour cette raison que j’apprécie tant explorer des badlands.